1. Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes ? (objectifs, partenaires, activités organisées,…)
Notre projet avait pour objectif de stimuler et d’organiser un dialogue et une expertise commune autour du rôle du sport dans le processus de construction de la citoyenneté européenne, en s’articulant autour de quatre grandes actions :
- Animation d’un Comité Scientifique européen, réunissant aujourd’hui 96 experts européens de quinze nationalités différentes. Des représentants de chacun des partenaires du projet ont été intégrés au sein de ce Comité afin de partager leurs expériences et expertises.
- Développement de réseaux européens thématiques, afin de décloisonner les champs professionnels sur cinq thématiques sociétales d’intérêt européen :
- Sport et bénévolat, dans le cadre notamment de l’Année européenne 2011 ;
- Femmes et Sport ;
- Sport et éducation ;
- Sport et santé, dans le cadre notamment de l’Année européenne du vieillissement actif 2012 ;
- Sport et Handicap.
Publications : 6 revues trimestrielles, deux revues spéciales et un ouvrage collectif par réseau ont été édités au cours du projet et sont en cours de diffusion auprès des citoyens et des décideurs européens.
Développement d’outils d’information : Compléments des publications, ces outils ont permis de communiquer de manière continue sur les avancées du projet, notamment sur les réflexions nées au sein du Comité scientifique.
Le projet a été mené en collaboration avec 5 partenaires : l’UEFA (Union européenne de football association), l’ISCA (International Sport and Culture Association), la Fondation Hippocrène, l’Université catholique de Louvain (Belgique) et l’Université de Stirling (Ecosse).
2. L’organisation d’un projet avec différents partenaires européens réserve toujours des surprises ! Auriez- vous une anecdote particulière à raconter ?
A l’occasion du premier workshop réunissant les partenaires du projet, qui devait avoir lieu à Louvain la Neuve, certains participants se sont trompés de lieu, confondant Louvain la Neuve et Leuven (deux villes belges distantes de 25 kms environ), malgré le fait que toutes les informations aient été soigneusement fournies au préalable. Cette anecdote démontre le besoin impérieux de renforcer au maximum l’information et la communication entre les parties prenantes.
3. Avez-vous un ou des conseil(s) à donner aux futurs porteurs de projet qui souhaiteraient déposer une demande de subvention dans le cadre du programme « L’Europe pour les citoyens » ?
Le choix des partenaires est très important, ainsi que la mise en place d’outils de discussion directs.
Il convient de bien définir au préalable le projet, afin d’avoir une feuille de route assez précise à respecter. Enfin, la diffusion des bonnes pratiques via des outils adaptés (conférences, plateformes, ateliers,…) est à prioriser, afin que l’héritage du projet soit tangible.