1. Pourriez-vous décrire votre projet en quelques lignes ? (objectifs, partenaires, activités organisées,…)
L’objectif de ce projet est de nouer un dialogue entre participants ayant des origines culturelles différentes, en se servant du patrimoine et de l’espace urbain comme outil de réflexion civique et sociale.
Les participants cherchent dans un premier temps les traces de l’histoire locale – liée aux totalitarismes et aux moments dramatiques de l’histoire de leur ville – dans un quartier préalablement sélectionné et qui vont les conduire dans un deuxième temps à débattre sur les grands défis contemporains: l’identité, la ségrégation, le racisme ou l’antisémitisme, les classes sociales, le communautarisme, l’Autre…
L’un des aspects centraux du projet est l’appropriation du lieu par la construction d’une « école nomade » au cœur de l’espace public par des jeunes venus de 2 contextes socio-culturels très différents. Ils construisent ensemble leur « maison d’étude » au sein de l’espace public.
2. L’organisation d’un projet avec différents partenaires européens réserve toujours des surprises ! Auriez- vous une anecdote particulière à raconter ?
L’un des partenaires locaux nous avait prévenus en amont que son engagement serait (malheureusement) plutôt limité à cause de leur agenda déjà très chargé. Mais après la réalisation du projet, cette même équipe nous a (gentiment) reproché de ne pas les avoir… suffisamment mis à contribution !
3. Avez-vous un ou des conseil(s) à donner aux futurs porteurs de projet qui souhaiteraient déposer une demande de subvention dans le cadre du programme « L’Europe pour les citoyens » ?
Notre expérience récente nous a démontré la nécessité de bien planifier toute la durée du projet dès son lancement, les activités s’enchainant ensuite dans un rythme très soutenu ! Il faut également bien prendre en compte les capacités et attentes de tous les partenaires du projet afin que tous puissent être tout à fait à l’aise avec sa réalisation. Par ailleurs, les partenaires sont la clé pour que le projet puisse s’appuyer sur une connaissance profonde de l’histoire locale et ainsi, ensemble, contribuer à construire une mémoire européenne.